Le protagoniste est un grand garçon passionné par la musique, aimé par sa famille et apprécié de ses enseignants. Sa grandeur et ses goûts différents font de lui une cible pour les intimidateurs de l’école.
C’est le matin du 6 avril 1944; les enfants, la tête remplie d’activités à réaliser, s’attablent pour le petit déjeuner. Ils sont 44 enfants âgés de quatre à dix-sept ans séparés de leurs parents en raison de la guerre. Ils y ont trouvé refuge et sont entourés d’adultes qui prennent soin d’eux.
On tourne la page et l’horreur commence.
L’adolescence ne se définit pas comme une période facile. Et affirmer son identité de genre à sa famille, à ses pairs, à ses ami.e.s demande certainement beaucoup de courage.
Dix adolescents tissent, au fil de leur propre expérience, une toile dans laquelle ils se retrouvent reliés : la toile des médias sociaux. Alors que certains sauront s’inspirer de ce vécu parfois plus trouble, parfois plus lumineux, mais toujours touchant, alors que certains encore sauront même inspirer d’autres destins, d’autres enfin s’embourberont plutôt dans cet amas de fil pour lequel ils n’auront pas su créer un véritable sens.
En vacances chez ses grands-parents Yaya et Papou, un garçon apprend l’origine de la cicatrice qui balafre le visage de son grand-père. Papou raconte que c'est à cause d’une rencontre malheureuse avec un rasoir dans un salon de coiffure. Dès lors, le jeune garçon, étonné, apprend que tout le monde porte une trace de son histoire.